SEMINAIRE
DES NEUROSCIENCES à L'ENTREPRISE
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Réalité virtuelle
NEURO FEEDBACK
Le principe de cette technique est très simple : il s’agit de donner aux individus un retour sur une activité biologique dont ils n’ont absolument pas conscience, dans ce cas l’activité cérébrale, pour leur apprendre à la contrôler. Le neurofeedback a déjà été largement validé auprès de populations atteintes de troubles anxieux ou attentionnels. Mais son utilisation s’étend également au renforcement de certaines aptitudes cognitives, parmi lesquelles on retrouve : la gestion du stress, la concentration, l’amélioration de performances sportives et même la créativité. De nouvelles start-up commencent déjà à proposer de telles solutions. Quelle sera la place d’une telle technologie dans nos usages de demain ?
Tout le monde connaît déjà ces nouveaux outils, notamment grâce aux jeux vidéo, qui permettent de projeter un univers virtuel avec une immersion sans comparaison et une interactivité nouvelle. Seulement, le marché se cherche encore, tentant de définir de nouveaux usages pour ces produits. Certains domaines pionniers ont déjà mis au point des solutions basées sur ces technologies, comme la visite d’appartements à distance, le traitement de certaines phobies, ou bien encore la conception de pièces usinées ou de nouvelles molécules. Que nous réserve l’avenir proche ? Comment les neurosciences peuvent-elle contribuer au développement de nouveaux usages ?
EEG
L’électroencéphalographie (EEG), permet d’enregistrer l’activité électrique du cerveau d’une personne en temps réel. Cette méthode permet d’identifier avec précision le moment au cours duquel s’effectuent les processus dans le cerveau. Ainsi, nous pouvons récolter des données fiables qui renseignent sur l’état de concentration, le niveau de relaxation, l’état émotionnel, l’engagement dans une tâche donnée... D’une part, les mesures recueillies sont complètements objectives car dénuées de contrôle de la part des individus. D’autre part, les appareils ainsi que les compétences pour utiliser l’EEG ont les coûts les plus faibles de toutes les techniques d’imagerie. Pourtant, peu d’entreprises se sont lancées dans une utilisation commerciale de l’EEG. Quels usages alternatifs pourrait-on faire de ce matériel, développé à l’origine pour la recherche ? Comment monétiser ces nouvelles solutions?
ERGONOMIE COGNITIVE
Comprendre nos facultés cognitives, c’est pouvoir agir dessus. Voila le pari de l’ergonomie cognitive, qui exploite les recherches récentes en neurosciences pour que les produits et situations de la vie quotidienne répondent parfaitement à nos capacités mentales. Plusieurs objectifs peuvent être visés, notamment faciliter notre existence ou bien encore la rendre plus sécurisée. Les applications sont quasi-infinies, par exemple comment organiser un espace de travail collaboratif en préservant la concentration, comment rendre un produit plus facile à mémoriser, comment optimiser le format des réunions, ou bien encore améliorer les interfaces hommes-machines?
LE CERVEAU DES ENTREPRENEURs
Depuis quelques années, les sciences cognitives sont de plus en plus souvent sollicitées afin d’expliquer les comportements particuliers des entrepreneurs, notamment leurs capacités à prendre des décisions en situation d’incertitude élevée. Plusieurs équipes de chercheurs lyonnais mettent en ce moment leurs efforts en commun pour comprendre ce phénomène. Ils utilisent notamment des techniques issues des neurosciences pour décrypter les mécanismes cérébraux qui pourraient rendre les entrepreneurs singuliers. Quel est le propre d’un profil entrepreneurial ? Quelles sont ses forces et ses faiblesses ?